Qu'est ce que le siècle des lumières résumé

Pendant le Grand Siècle, un ordre très sévère, que l’on appliquait dans tous les domaines, fut établi et l’on devait s’y soumettre. L’ Eglise Catholique était toute puissante car elle représentait la religion de l’Etat et par conséquent celle de la Nation. Cette situation avait engendré une entrave à la liberté et l’intolérance était presque partout. Le pouvoir absolu du roi avait provoqué des contestations car on privilégiait la recherche du luxe et du plaisir face à la rigueur et à la misère du peuple. Cependant, l’idée de liberté et de tolérance s’imposait progressivement, ainsi la bourgeoisie, détentrice du pouvoir économique, réclama la participation dans le gouvernement. Elle revendiquait le respect de la personne, du raisonnement mais également elle proclamait que la possession des biens matériels devait être fonction de l’effort et du mérite individuel. La réalisation de ces revendications assurerait le bonheur de chacun. Dans la signification qu’on lui prêtait, le mot »Lumière » considérait l’esprit comme étant essentiel et plus important, il était donc le garant du raisonnement. La lumière se voulait être guide qui conduirait l’individu vers une certaine vérité.

Le mouvement devait son développement à plusieurs hommes de lettres et philosophes dont l’objectif était d’amener les hommes à vivre dans le bonheur et de profiter des savoirs. Le constat des intolérances, des inégalités dans la vie sociale, avait constitué le premier départ de ce mouvement intellectuel qui animera tout le siècle. Pour les philosophes qui en étaient partisans, chaque individu pouvait choisir la religion qui lui convenait et la pratiquer sans qu’il y ait pressions de quelque manière qu’elles soient.

Face au catholicisme contraignant et rigoureux, on prônait d’autres formes de religion: le déisme ou l’athéisme. Certains de ces grands penseurs du Siècle des Lumières adoptèrent ces croyance: Voltaire, par exemple, était un déiste. Le déisme accepte l’existence d’un créateur responsable de la mise en place de cette machine qu’est le monde, mais après avoir accompli cette tâche, il n’aura plus de lien avec sa création. Celle-ci fonctionnera au gré des divers événements qui s’y succèderont. L’homme est responsable de son devenir donc il assurera seul son bonheur. Dans les oeuvres de Voltaire comme »Zadig » ou »Candide », on constata cette idée de la conception du bonheur. Non seulement, il y décrivit comment parvenir au bonheur en »cultivant son jardin » mais également il y faisait transparaître l’idée de justice et surtout de tolérance. L’auteur, à travers ces contes, contestait le pouvoir et les abus qui avaient cours à cette époque. Plus simple, Rousseau croyait en un Dieu qui puisse apporter la sérénité à un coeur en détresse au point que l’on pourra se confier à lui.

Cependant, d’autres croyaient que le monde existait depuis toujours sans que quelqu’un soit intervenu pour le créer et Diderot fit partie de ce groupe d’athées. Sur le plan politique, ces hommes avaient adopté différentes positions et concevaient différemment la forme de gouvernance. Montesquieu voulait établir une monarchie parlementaire qui pouvait aboutir à une séparation des pouvoirs. En revanche, Diderot s’opposait à toute manifestation d’autorité dictée par la volonté d’une seule personne tandis que Voltaire avait une autre vision. Il était partisan d’un Roi absolu mais qui se laisserait guider par la raison éclairée. Le plus grand événement de cette ère était l’élaboration de l’Encyclopédie ou Dictionnaire Philosophique. Toutes sortes de savoirs et de connaissances figureront dans cet immense livre qui sera en partie une traduction de l’ Encyclopedia de Chambers. Diderot et d’Alembert en furent les principaux promoteurs, pourtant quelques membres de la religion catholique, les Jésuites principalement, essaieront de détraquer et d’empêcher l’accomplissement de cette tache. Ils prétendaient que les philosophes transmettaient des idées dangereuses à travers cette oeuvre monumentale. Les productions littéraires du siècle furent les preuves des contestations et des révoltes qui avaient défini l’époque. Les »Lettres Persanes » de Montesquieu furent de vives critiques de la société de ce temps. Rousseau, dans »Emile ou l’ Education » visait la mauvaise influence de la société sur l’éducation. Il voulut une éducation libérale en disant: » l’Homme est naturellement bon, c’est la société qui le déprave ». Tout au long de leur vie, les philosophes et écrivains du Siècle des Lumières avaient subi diverses injustices et des fois même, ils étaient obligés de s’exiler. Voltaire et Beaumarchais en furent des victimes. Quelquefois, on les emprisonnait, comme Diderot, avec ses ouvrages basés sur le matérialisme, qui fut condamné en prison.

LE SIECLE DES LUMIERES SPIRITUELLES SOUS LA COLONISATION: LES MAÎTRES DU SOUFISME