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Spécialiste dans la livraison de petite messagerie en express dans le Morbihan, Fideli Course, dont le siège se situe à Saint-Avé, est en plein pic d’activité avant Noël. Quelque 17 000 colis sont livrés chaque jour.
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Mentionner son numéro de téléphone à la commande d’un article sur internet, avoir sa plaque numérotée sur le muret ou la porte de son domicile, son nom sur la boîte aux lettres, autant de détails qui facilitent le travail des conducteurs au moment de la livraison des colis. Mardi 20 décembre, nous avons accompagné Laurence, conductrice à Fideli Course à Saint-Avé depuis bientôt quinze ans, du chargement de son camion jusqu’à la livraison des quelque 50 colis destinés aux particuliers et professionnels. « En cette période de pic, nous livrons 17 000 colis chaque jour dans le Morbihan, contre 12 000 en temps normal », remarque Katy Le Stang, co-dirigeante de l’entreprise avec Didier Le Chanu.
Quand un particulier réceptionne sa commande, il ne connaît pas forcément tout le déroulement de son acheminement. « Nous sommes la dernière roue du carrosse », explique Laurence qui se souvient avoir été insultée pour avoir livré un colis un 26 décembre. « La personne ne savait pas que le transporteur nous avait livré ce colis le jour même et que nous n’y sommes pour rien s’il n’est pas arrivé à temps pour Noël. Cette période est un peu stressante mais j’aime bien. Je sais que dans les colis, il y a des cadeaux de Noël d’enfants ». Une course contre la montre mais pas à n’importe quel prix. « Notre priorité, c’est la sécurité de nos conducteurs. On suit la météo de près et on ne mettra pas la vie de nos salariés en danger », assure Katy Le Stang.
Ce mardi 20 décembre, il tombe des trombes d’eau. Anthony Le Guennec, le responsable de l’exploitation, annonce aux conducteurs que leur départ en tournée sera repoussé. « La météo n’est pas bonne et des avions ont pris du retard. On doit attendre l’arrivée des navettes qui viennent de Rennes. On est tributaire ».
Une demi-heure perdue, ça représente quatre à cinq livraisons par conducteur. « Un impact non négligeable », convient Anthony Le Guennec qui rappelle à chacun de rester prudent sur la route. Sur le pont depuis 8 h à préparer leur chargement, Laurence et ses collègues quittent le siège vers 10 h 30. Avant de prendre le volant, elle a préparé son parcours, adresse par adresse, commune par commune, a tout entré dans son GPS et, si besoin, recherche les numéros de téléphone des clients s’ils ne sont pas mentionnés sur le colis.
Pas de réseau, routes barrées…
Elle a eu besoin plusieurs fois d’appeler au cours de sa tournée en campagne ce jour-là. « On peut avoir que des lieux-dits pour adresse ou que le GPS ne trouve pas. Alors j’appelle en amont pour avoir des indications. Des fois, je ne capte pas ».
Mais Laurence, forte de son expérience et de sa parfaite connaissance du secteur, reste zen. Idem quand elle se retrouve devant des routes barrées pour travaux qu’elle devait emprunter. « Notre métier ne se résume pas à avoir son permis de conduire. Il faut avoir aussi un très bon sens de l’orientation. Moi j’aime ce métier car je suis indépendante, je gère ma tournée. J’aime aussi les contacts avec les clients ».
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