Orthographe, conjugaison... Le niveau en français des futurs professeurs d'école inquiète

  • Copié
Louise Sallé, édité par Maxime Asseo , modifié à

Les inscriptions aux concours 2023 pour devenir professeur des écoles viennent de se clôturer et dans le même temps, les jurés d'académie ont commenté les résultats des examens du printemps dernier. Peu élogieux, ils pointent du doigt les faiblesses criantes de la part des futurs professeurs, notamment en français.

Faire des fautes de français alors qu'on souhaite devenir professeur des écoles, c'est pour le moins handicapant. Pourtant, c'est la réalité pointée du doigt par les jurés d'académie dans des rapports publiés début décembre, alors que les inscriptions aux concours des professeurs des écoles pour 2023 viennent tout juste de se clôturer . Dans leurs conclusions basées sur les résultats des concours du printemps dernier , les jurés dénoncent des faiblesses criantes de la part de certains candidats. 

Marvel plus que Victor Hugo 

Malgré un niveau bac+5, certains futurs fonctionnaires de l'Éducation nationale ont toujours de nombreuses lacunes en français. Confusion entre déterminant et pronom, conjugaison, ou même compréhension... Les fautes sont nombreuses. Ainsi, certains candidats pensent que le mot chancelant a un rapport avec la chance, alors qu'un de ses synonymes est vacillant. Autre exemple avec le verbe "bégayer", les candidats confondent le conditionnel et l'imparfait quand on leur demande la conjugaison de "il bégaierait". Et la chute de niveau des futurs professeurs ne s'arrête pas là.

Car en plus de voir un appauvrissement du niveau en français, les références citées dans les copies ont également évolué. Ainsi, Balzac, Dumas et Hugo ont laissé place aux séries Netflix et autres films Disney ou même Marvel... Reste à savoir si les candidats pour la session 2023 du concours seront plus armés face aux épreuves de français.