On vous donne des nouvelles de Jeannette, l'épicière de Nice Saint-Isidore célèbre pour ses pan bagnats

L’alimentation familiale de l’avenue Auguste-Vérola, à Nice, était fermée depuis quelques jours. La raison du rideau baissé? Une fracture du fémur pour l’emblématique responsable des lieux.

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Publié le 22/09/2021 à 00:00, mis à jour le 22/09/2021 à 17:11
Depuis son hospitalisation, Jeannette Capacci–ici en 2018–l’emblématique gérante de l’épicerie à Saint-Isidore est privée de son commerce. Crédit (Photo Frantz Bouton)

"Jeannette va mieux... Elle se repose... Merci..."

C’est Antoine, l’époux de Jeannette Capacci, qui l’affirme. Et qui rassure tous les Niçois attachés à l’épicière emblématique de Saint-Isidore. C’est que l’inquiétude gonflait sur les réseaux sociaux. Pour cause: un rideau métallique tiré devant la devanture de la célèbre alimentation générale, située 1, avenue Auguste-Verola. Il n’en fallait pas davantage pour affoler la population et enflammer les conversations virtuelles sur le Net.

"Jeannette va mieux... Elle se repose... Merci..."

C’est Antoine, l’époux de Jeannette Capacci, qui l’affirme. Et qui rassure tous les Niçois attachés à l’épicière emblématique de Saint-Isidore. C’est que l’inquiétude gonflait sur les réseaux sociaux. Pour cause: un rideau métallique tiré devant la devanture de la célèbre alimentation générale, située 1, avenue Auguste-Verola. Il n’en fallait pas davantage pour affoler la population et enflammer les conversations virtuelles sur le Net.

Adulée pour ses pans-bagnats

Mais où est donc passée Jeannette Capacci? Qu’est-il arrivé à la patronne de l’épicerie familiale, connue, respectée, adulée pour ses pans-bagnats? Les meilleurs du monde d’après bon nombre de connaisseurs locaux. Chacun y est allé de son interrogation, de son inquiétude sur la page Facebook du Comité de quartier de Saint-Isidore.

Chutes en série

Puis, une information est tombée: "Jeannette est hospitalisée..." Effectivement, la commerçante, qui a dépassé les 80 printemps, a subi une intervention chirurgicale. Les faits sont un enchaînement de circonstances désolantes. Il y a une quinzaine de jours, Antoine, tombe à la maison. Jeannette appelle les sapeurs pompiers qui arrivent aussi sec. "En allant leur ouvrir, elle est tombée à son tour", raconte Maurice Tornesi, le président du comité de quartier.

Bilan: fracture du col du fémur. Hospitalisation. Opération. Convalescence dans un établissement de Rimiez. Tout s’est bien passé, mais à présent, il faut du repos.

Un vrai régal

Du coup, Jeannette est privée de son commerce. "C’est son leitmotiv, confirme Maurice Tornesi. Animer ce magasin, c’est un peu, pour elle, comme un devoir à l’égard des habitants." Il faut dire aussi, que l’enseigne Capacci, est bien plus qu’une alimentation générale. C’est l’antre magique dans laquelle Jeannette, imprégnée de savoir-faire ancestral, concocte des pans-bagnats dans les règles de l’art niçois. Un équilibre parfait des ingrédients coupés en petits morceaux. Une harmonie gustative à propos de laquelle, même le maire de Nice y est allé de son admiration sur sa page Facebook: "Le pan-bagnat est confectionné avec passion et amour dans cette petite épicerie à fort caractère... Jeannette ne lésine pas sur les ingrédients de qualité issus de notre riche terroir..." Alors, Saint-Isidore sans Jeannette, même si la dame n’aime pas les louanges et la peopolisation, ce n’est plus vraiment Saint-Isidore.

Bientôt à la maison

Qu’on se rassure, Jeannette se remet de ses émotions. Toujours, d’après son époux – qui lui aussi va mieux – elle retrouvera son domicile, dans quelques jours. En attendant, Antoine passe une partie de son temps à l’alimentation, rouverte depuis ce week-end et fonctionnant normalement aux jours et heures habituels. Tous les internautes ont souhaité un bon rétablissement à leur Jeannette.

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