Guerre en Ukraine: pourquoi des blindés français ont pris la direction de la Roumanie?

Deux premiers convois de véhicules blindés de combat d'infanterie (VBCI) sont partis mardi matin du camp militaire de Mourmelon-le-Grand (Marne) en direction de la Roumanie, dans le cadre de l'opération Aigle, qui vise à renforcer dans la durée la défense du flanc oriental de l'Otan.

La rédaction Publié le 18/10/2022 à 17:43, mis à jour le 18/10/2022 à 17:47
Une dizaine de convois vont quitter la Marne pour renforcer le flanc oriental de l'Otan. Photo AFP

Des chars Leclerc doivent également rejoindre dans les prochains jours le base militaire de Cincu, au centre du pays, afin de renforcer cette mission sous commandement français, lancée le 28 février 2022 en réaction aux frappes russes en Ukraine.

"La France honore ses engagements au profit de l'Otan et de nos partenaires", a souligné le général de division François Goguenheim, à la tête du poste de commandement Terre Europe-Continentale à Lille.

Une dizaine de convois vont quitter la Marne

"Il n'y a pas eu d'opération logistique de cette importance en Europe depuis (l'opération) Daguet", nom donné à la participation française à la coalition internationale formée après l'invasion du Koweit par l'Irak au début des années 90, a-t-il ajouté.

Une dizaine de convois doivent progressivement quitter Mourmelon pour la Roumanie, transportant sur plus de 2.000 kilomètres à travers l'Europe une dizaine de chars Leclerc, ainsi qu’une vingtaine de véhicules blindés.

Leur nombre exact, tout comme l'itinéraire précis, n'ont été pas précisés par les autorités militaires.

Sept à huit jours pour atteindre la Roumanie

En raison de leur largeur et de leur poids - un char Leclerc et son porte-engin blindé avoisinent les 100 tonnes - ces convois exceptionnels mettront sept à huit jours pour atteindre Cincu. Les routes escarpées des Carpates les attendent en Roumanie.

En parallèle, des trains spéciaux transportant munitions, vivres et matériel d'entretien rejoindront eux aussi la Roumanie. Une logistique complexe assurée par le 516ème régiment du train de Toul (Meurthe-et-Moselle).

Sur place, l'armée de terre encadrera le Groupement tactique interarmes (GTIA), armé par la 7ème brigade blindée basée à Lille, qui doit compter 1.000 militaires d'ici le premier trimestre 2023.

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Nice-Matin

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