Le plus souvent élaborées dans les mêmes ateliers que celles de grandes maisons, elles deviennent plus accessibles et décomplexent les acheteurs qui n’osent pas franchir la porte de boutiques écrins. Ces joailliers modernes réussissent à combiner créativité et équilibre financier, et dépoussièrent en quelque sorte la joaillerie traditionnelle. Zoom sur ces précieux talents qui cultivent un savoir-faire traditionnel sans faire de concessions.

Claire Quenardel, l’esprit graphique

Au premier coup d’œil, les créations de Claire Quenardel, fondatrice d’Yves Delloye, révèlent sa passion pour l’architecture et le design. Et plus précisément pour Le Corbusier ou Eileen Gray, deux figures incontournables de ces disciplines. Ses autres références dans l’univers du bijou, Suzanne Belperron et Jean Després, nourrissent également sa créativité. Et ce, dès le premier modèle de bague, Villa Ida, imaginé en 2017.

A l’époque, Claire Quenardel se lance dans la joaillerie après avoir travaillé pendant dix ans dans le domaine de l’art. « Je travaille à partir de pierres de couleur comme la tourmaline, le spinelle et l’émeraude », précise-t-elle. Les lignes rappellent le style Art déco avec des diamants baguette encadrant une magnifique aigue-marine (modèle Pompidou, 7.500 euros) ou des émeraudes baguette posées sur un bracelet en or (5.295 euros).

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La fondatrice d’yv.delloye imagine, dessine et donne naissance à des pièces uniques et audacieuses, inspirées de l’architecture et du design. © Yv Delloye

La fabrication est confiée à un atelier parisien. Les collections permanentes représentent 60% de son chiffre d’affaires et la part du sur-mesure prend de plus en plus d’importance. « Généralement, les clients souhaitent un modèle Yves Delloye existant, mais réalisé à partir d’un bijou de famille à transformer. » Parallèlement, Claire Quenardel crée des pièces aux volumes plus imposants, moins sages, typés, « des demandes très différenciées chez les plus de 45 ans ». La marque séduit à l’international, notamment aux Etats-Unis.

Vanessa de Jaegher, le goût de l’argent

Le bijou est souvent une affaire de famille, de transmission, de goût du partage et d’esthétisme. Vanessa de Jaegher a eu la chance de grandir entre un père marchand de pierres et une mère dessinatrice de bijoux. Mais elle s’intéresse d’abord à la mode avant de revenir à ses premières amours : le dessin. Elle cofonde Stone Paris puis décide de créer sa marque, à qui elle donne son nom, en 2012. « Dans mon processus créatif, je me mets dans une bulle et dessine en monoproduit : un bracelet, une boucle d’oreille, une bague. Je croque sans cesse et conserve mes esquisses pendant des années ! » L’objectif ? Proposer des bijoux volumineux en argent avec de vraies pierres pour contrebalancer le coût de l’or, en perpétuelle augmentation.

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Vanessa de Jaegher travaille surtout l’argent, qu’elle associe à l’or et aux diamants. Un mélange des genres qui apporte une touche de modernité aux pièces les plus classiques. © Serge Sellem

Ses modèles iconiques de manchettes en argent rhodié séduisent immédiatement (de 1.175 à 2.950 euros). Vanessa de Jaegher étoffe alors sa collection, ajoute de l’or aux diamants qu’elle aime tout particulièrement. Ses heureuses associations de matériaux modernisent des pièces classiques et permettent de mélanger les styles. « Cette pierre classique fait toujours plaisir. Il est bien plus compliqué d’offrir un beau saphir ou une belle émeraude », remarque-t-elle. « Les clientes fashionistas peuvent porter une bague Buccellati avec un de mes joncs pour donner une touche de peps, elles n’hésitent pas à les porter en accumulation », précise la créatrice. Le mélange des genres a du bon.

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Marc Deloche, l'architecte bijoutier

Marc Deloche aime depuis toujours les bijoux. Rien d’étonnant à ce qu’il finisse par en créer. Architecte de formation, il exerce son métier avec passion, à Toulouse. Alors qu’il multiplie les projets de construction et de rénovation, il passe ses soirées et week-ends dans un atelier de fabrication. Cette période d’observation et de formation dure quatre ans, le temps de se décider à ouvrir une boutique pour vendre ses créations.

Dès le début, il se distingue par l’utilisation de l’argent, son métal de prédilection. Les clientes, « des femmes au fort caractère », apprécient ses modèles aux lignes structurées. « J’ai affaire à des personnes que je qualifie de plus audacieuses, portées sur la culture de l’objet. » Les demandes de sur-mesure se multiplient. Marc Deloche, qui conserve tous ses croquis depuis vingt ans, franchit le pas et lance une première ligne de joaillerie en or et vermeil en 2010 (de 10.000 à 40.000 euros). Son style graphique imprègne ses premières pièces.

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Le métal de prédilection de Marc Deloche ? L’argent, avec lequel il façonne des modèles aux lignes structurées, telles ces boucles d’oreilles XXL Nendo. © Marc Deloche

L’an dernier, les modèles très années 1980 se parent de laque, d’or jaune. Sa dernière collection, présentée en novembre, met en valeur des bagues de style 1930-1940 travaillées comme des détournements de façades et déclinées en platine, noir et diamant. « J’aime les pierres dures, ajouter des aplats de couleur avec un diamant qui illumine l’ensemble », glisse-t-il. Il affectionne tout particulièrement les bagues. « C’est le premier bijou que je remarque chez une femme. Les colliers et bracelets peuvent être cachés par un vêtement, une boucle d’oreille peut être discrète, mais la bague peut en dire long sur une personnalité. »

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Alice Fournier, la pierre sublimée

Alice Fournier rêve de joaillerie depuis l’enfance. La Franco-Suisse se donne rapidement les moyens d’intégrer de grandes maisons. A Genève, elle travaille aux archives, chez Chopard, découvre la gemmologie. « Je voulais faire de la création mais je me suis rendue compte de l’importance de connaître les pierres », raconte-t-elle. Elle se forme à New York pendant dix-huit mois puis à Paris. Un joaillier suisse lui transmet son savoir et lui ouvre son carnet d’adresses. Devenue experte en gemmologie, elle est recrutée par un grossiste en pierres allemand qui souhaite ouvrir un bureau à Paris. « J’allais vendre des pierres place Vendôme. J’étais en lien avec les studios de création des grandes maisons et avais une vue d’ensemble du début de l’idée jusqu’à la réalisation. »

Quatre ans plus tard, elle décide de lancer sa marque, Alice Fournier, présente une collection permanente mais propose surtout le sur-mesure et la demi-mesure. Elle imagine alors, pendant plusieurs semaines, un modèle à partir d’un spinelle ou d’un saphir de couleur, s’inspirant de la nature et de l’architecture. Elle magnifie des diamants bruts et des perles (boucles d’oreilles Padma, 19.500 euros) ou une pierre centrale de couleur (bague Victoria, à partir de 15.000 euros).

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« Pour moi, un projet audacieux passe par le choix des pierres, les associations, les volumes qui sortent des codes », détaille la créatrice. « Je pars du principe que même une simple monture doit sublimer la pierre, le centre. » Cette exigence plaît et les commandes affluent. Mais Alice Fournier prend le temps d’élaborer ses pièces et de recevoir ses clients français et étrangers dans son atelier showroom parisien.

Hanna Darmon, la quête d'éternel

Partagée entre le goût d’entreprendre et l’artisanat d’art, Hanna Darmon combine les deux pour imaginer Mansano. Après un parcours professionnel place Vendôme chez Chanel, puis au sein du groupe Richemont, à la direction stratégique, la jeune femme se consacre à ses propres modèles. « J’ai toujours pratiqué les beaux-arts et les arts appliqués de manière générale, mais la joaillerie a toujours une place particulière, car elle est à mi-chemin entre l’objet en 2D et en 3D, avec un côté très technique et exigeant. »

Elle se forme seule au gouaché (plan technique du bijou réalisé à la peinture) et au dessin sur ordinateur, elle aime le processus de fabrication, entre nouvelles technologies et méthodes artisanales. Hanna Darmon s’inspire des femmes de sa famille originaire du Maroc, où les bijoux revêtent une symbolique particulière et sont associés à des moments de vie, à une manière de les porter. Le diamant se retrouve au cœur de ses collections, même si l’on découvre des modèles ornés de pierres de couleur. Les formes pleines se mêlent aux vides, les bagues s’ouvrent sur le dessus, l’accumulation devient un jeu.

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La joaillière crée à un rythme raisonné, ne fabrique qu’à la demande pour éviter le stock. « Je veux un résultat intemporel, proposer des pièces vouées à durer dans le temps », glisse-t-elle. Les clientes apprécient cet engagement slow et sa gamme de prix à moins de 2.000 euros. Parallèlement aux lignes permanentes, elle réalise de plus en plus de créations sur mesure. Avec, comme dénominateur commun, l’utilisation d’or recyclé et de pierres sourcées, « une solution évidente pour limiter l’impact social et environnemental, et tisser le lien entre le passé et l’avenir ». Elle développe ainsi la transformation de bijoux anciens, activité en croissance. Et si la vente en ligne permet un positionnement prix intéressant, la créatrice envisage d’ouvrir un espace physique pour entretenir une expérience unique.

Amélie Huynh, la touche twist’n’rock

La ténacité a du bon. Amélie Huynh, fondatrice de Statement, en est la preuve. La jeune femme, attirée depuis l’enfance par les bijoux, rêve de travailler dans la joaillerie. Ses études de commerce la conduisent, par un heureux hasard, au service presse de la maison Chaumet. Elle occupe différents postes et chaque expérience enrichit ses connaissances dans l’artisanat français. « J’adore la main de l’artisan, je passais du temps à l’atelier, j’ai tout appris là-bas, du marketing au “pricing”. » Fan d’Art déco, Amélie Huynh ressent, au fil du temps, le besoin d’exprimer sa fibre artistique. Fin 2018, elle franchit le pas et présente les premiers modèles Statement, en argent et diamants. « Je propose une joaillerie qui accompagne les femmes, comme peut le faire un morceau de musique, un parfum. »

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Les collections d'Amélie Huynh, ultra contemporaines, en argent et diamants, mixent esthétique Art déco et allures rock. © Alexandra Utzmann

Dès le lancement de la marque, la collection Stairway, en argent et diamants pavés, séduit (bague emblématique à 3.800 euros), tout comme la ligne My Way. Chez Statement, la clientèle apprécie le twist rock sur fond d’inspiration Art déco. « J’aime trouver une forme harmonieuse qui soit comme un catalyseur d’énergie, que les lignes soient tranchantes et douces à la fois. Je dessine tous les croquis, et les modèles se marient bien entre eux. » Cet hiver, la marque monte en gamme. Les modèles phares sont désormais déclinés en or, jaune, blanc et rose. Une manière de se rapprocher des exigences de la clientèle de la place Vendôme, sans pour autant trahir les acheteuses fidèles. Elles retrouvent ainsi leurs modèles préférés déclinés avec d’autres pierres, de couleur, pour une plus grande diversité.

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Ségolène Dangleterre, l’art de l’ornement

Les lignes sont nettes, les arêtes apparentes. Les compositions s’enrichissent d’une pierre de couleur carrée ou rectangulaire, d’une perle imposante. Ségolène Dangleterre ne fait pas dans la fioriture mais dans la joaillerie structurée, comme un rappel permanent à sa formation en arts appliqués et à ses premiers postes dans le domaine de l’architecture. Elle y excelle dans la communication et le marketing mais garde en elle un goût marqué pour la création. « Je me suis formée à la Haute Ecole de joaillerie, rue du Louvre, à Paris, en 2016. Je suis rapidement sortie du cadre scolaire pour produire mes designs », raconte-t-elle.

L’Art déco pour le côté rétro, l’Art nouveau pour les volumes et le mélange des couleurs sont autant de sources d’inspiration pour concevoir les modèles de sa marque sobrement intitulée Dangleterre. En 2020, la créatrice présente une collection composée d’une vingtaine de pièces, sans diamants. La bague y est omniprésente, aux lignes très fortes comme Favorite cocktail (5.500 euros) ou Régente (3.800 euros). Elle travaille peu de bracelets et de boucles d’oreilles, pour éviter des prix de vente exorbitants, aime mélanger les pierres fines, précieuses et ornementales, à la tonalité particulière.

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La marque de fabrique de Ségolène Dangleterre ? Des compositions en volume, aux lignes pures et graphiques, agrémentées de pierres fines et précieuses, ou de perles. © Dangleterre

Parallèlement à ses collections – une par an, mais sans rien s’imposer –, Ségolène Dangleterre répond de plus en plus à des commandes spéciales et de sur-mesure. L’occasion pour elle d’élaborer des maquettes en cire, dans son atelier parisien, afin de « ressentir le bijou et son ergonomie » et de passer du temps avec sa clientèle, des femmes de 40 à 50 ans, désireuses de sortir des codes de la place Vendôme.

Iris de La Villardière et Thomas Montier, le duo ultra haut de gamme

Une amitié d’enfance transformée en synergie créative. Voici le pari d’Iris de La Villardière et Thomas Montier, qui se connaissent depuis toujours. Chacun de leur côté, ils évoluent pendant plusieurs années dans l’univers de la joaillerie, chez Marie-Hélène de Taillac et Stone pour Iris, Fernando Jorge et Cartier pour Thomas. Ils se croisent à l’occasion de cocktails et de présentations, ravis de se retrouver le temps d’une soirée. Emportés par la nouvelle énergie créative de la joaillerie, ils décident de se lancer, ensemble. Viltier naît à l’été 2020, en plein confinement.

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La maîtrise des réseaux sociaux leur permet de gagner en visibilité et de séduire rapidement le géant de la vente en ligne de vêtements et accessoires Net-à-porter. Au début, le duo se concentre sur de petites pièces, élégantes et raffinées. « Financièrement, nous avons réussi à sortir la tête de l’eau rapidement, car nous n’avons pas eu peur de prendre le tournant du très haut de gamme. Nous sommes là pour éduquer les clients et leur parler des matériaux utilisés, en soulignant que tout est fabriqué à Paris, du développement à la fonte », commente Iris.

Un choix guidé par la volonté de travailler avec des artisans français exceptionnels. Clique, Magnetic et Rayon, en or 18 carats, diamants et pierres précieuses (bague de 1.300 à 15.700 euros), constituent les collections permanentes, enrichies en novembre d’une nouvelle ligne baptisée Edge.

Depuis novembre, les collections permanentes Clique, Magnetic et Rayon, en or et diamants, se sont enrichies de la ligne Edge (ci-dessus), au design incisif. © Viltier
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Iris et Thomas proposent également de la demi-mesure (confection intermédiaire entre le sur-mesure et le prêt-à-porter) et du sur-mesure, mais refusent l’idée de transformer des pierres. Ils jouent sur les codes du style parisien fantasmé à l’international, notamment. La clientèle américaine, de moins de 40 ans, salue d’ailleurs ces pièces ultratravaillées dans le détail, au-delà de l’inspiration Art déco. Rien d’étonnant à ce que Viltier soit désormais présent dans des boutiques haut de gamme comme Bergdorf Goodman à New York. En attendant l’ouverture d’un point de vente parisien.

Hermine Sacau, le sens de l’éthique

L’accessibilité. Une marque de fabrique à laquelle Hermine Sacau tient. Et ce, malgré le succès de sa jeune marque, Douze, lancée il y a cinq ans. Elle se demande à l’époque comment développer une joaillerie de qualité, à petits prix, vendue en direct sur son e-shop. Elle reprend des études et s’inscrit en gemmologie, se forme à l’histoire du bijou, dessine beaucoup. Sa première collection, composée d’une trentaine de pièces en or recyclé, offre un design épuré. Les longues boucles d’oreilles à enfiler côtoient les bagues chaînes en maille légère et les colliers seconde peau.

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Elle ajoute des pierres, le diamant devient paillette, étincelle sur ces modèles très fins qui ne dépassent pas les 1.500 euros afin d’être accessibles aux 25-45 ans. Depuis la fin du confinement, son activité de sur-mesure et de transformation explose. Jusqu’à représenter aujourd’hui 60% de son activité. « Cela permet aux clientes de moderniser un bijou de famille, retrouvé dans un coffre ou offert pour une occasion particulière. »

Avec ses pièces en or recyclé, Hermine Sacau peut proposer des bijoux à moins de 1.500 euros. © Fanny de Gouville

La jeune femme travaille comme les bijoutiers de quartier, en apportant un twist de modernité. Cette offre lui permet d’augmenter ses prix. Si la moyenne des projets de création reste autour de 3.500 - 4.000 euros, il lui est arrivé de créer un modèle à 30.000 euros. Pour le sur-mesure, Hermine Casau affine son style ; elle joue sur l’asymétrie, propose de décentrer une pierre, par exemple, de présenter une poire à l’horizontale ou en diagonale. « J’aime que tout ne soit pas parfait. »

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Capucine Huguet, des structures organiques

Mixer écologie et design. L’objectif de Capucine Huguet prend forme avec sa ligne de bijoux. Une envie née suite au confinement, alors qu’elle termine ses études de design au Central Saint Martins College of Art and Design, à Londres. « Ma collection de diplôme portait sur la fonte des glaciers de l’Arctique. J’ai tellement aimé y travailler que je ne voulais pas m’arrêter à la fin de mes études, et je voulais vraiment collaborer avec une marque qui ait du sens, notamment d’un point de vue éthique », raconte-t-elle. Très inspirée par la nature et les sciences, la jeune femme place les enjeux climatiques au cœur de ses créations.

Pour sa première collection, elle part au Svalbard (archipel norvégien) étudier les glaciers, rencontrer des scientifiques, lire des revues et articles sur le sujet, avant de dessiner ses modèles. Logiquement, elle utilise de l’or et de l’argent recyclés ainsi que des pierres éthiques et fait fabriquer ses créations à Paris et en Ile-de-France. Une approche unique qui donne naissance à des modèles très organiques comme la bague La Forêt noire (4.800 euros) et la boucle d’oreille Stalactite fondante Saphir (2.240 euros).

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Les clients de sa marque Capucine H la consultent également pour du sur-mesure. « J’aime beaucoup cette démarche pour deux raisons : en tant que passionnée de bijoux, j’adore l’idée de créer un bijou absolument unique et parfait pour quelqu’un, qui l’accompagnera durant des années et sera transmis, et c’est également très stimulant ! » Très créative, Capucine Huguet développe sans cesse des projets. Elle vient de présenter au Festival de Hyères sa collaboration avec les Métiers d’art de Chanel, elle conçoit une collection sur le phytoplancton, voyage pour trouver de nouvelles sources d’inspiration… Que de bonnes énergies !