Stéphane Le Grand, ans le coin de Pléneuf-Val-André et Saint-Alban, on le connaît assez bien.
Si aujourd’hui il est plombier chauffagiste, au début de sa carrière professionnelle, il opérait plutôt dans les cuisines.
J’ai fait mes études dans la cuisine et l’hôtellerie. J’ai bossé à la Croisette au Val-André à l’époque, dans les cuisines de l’école de voile, et j’étais même là pour la réouverture du Space en 1997 !
Cuistot, photographe, sécurité
Mais le bonhomme à la bougeotte, croque la vie à pleines dents, se relève toujours de ses galères : il se forme, apprend, tente des expériences.
Ainsi il a travaillé dans la sécurité en région parisienne, « motard pour la Brinks », et puis il est devenu photographe pour le cinéma.
J’ai travaillé pour des courts-métrages. J’ai rencontré Mallaury Nataf ou Stéphane Sanseverino.
Une vie hors des sentiers battus, qu’il ne regrette pas, mais qui ne lui a pas apporté la stabilité qu’il souhaitait.
Comme son grand-père
Alors, il passe son CAP en plomberie.
Je suis revenu aux origines : mon grand-père, Lucien Le Grand, était plombier à Pléneuf !
Il intègre une grosse entreprise en région parisienne. « On a même bossé à l’Élysée et au Petit Palais ! »
Revenant au pays pour élever ses enfants, Stéphane Le Grand travaille à son tour sur Pléneuf, 7 ans salarié chez Lagadeuc.
« J’ai lancé ma propre entreprise en 2014, à Saint-Alban. »
Tout va bien jusqu’au jour où de graves soucis de santé l’empêchent de travailler.
Une maladie auto-immune mal diagnostiquée au départ… J’ai reçu une greffe du foie. 2,5 ans en stand-by, mais enfin, je me relance !
« C’est souvent réparable »
Parce que Stéphane Le Grand ne lâche jamais l’affaire ! Il n’a pas fermé son entreprise, espérant toujours la relancer. C’est maintenant !
Plomberie, chauffage, en neuf ou rénovation, entretien, dépannage, ramonage…
C’est stressant de recommencer à zéro. J’appréhende un peu, parce que les clients ne m’ont sûrement pas attendu…
« Mais je ne fais pas dépenser l’argent bêtement : je ne fais pas remplacer, changer une machine si elle est réparable. Et c’est souvent réparable ! »
Ses clients s’en souviendront sûrement.
