Un avion de ligne Airbus A320-200 d'Air France — Caro / Schuelke/SIPA

envol

Le transport aérien français a retrouvé 80,6 % de ses passagers d’avant la crise sanitaire

En décembre, le trafic est remonté à 93,9 % du même mois de 2019


Le transport aérien reprend des couleurs. En 2022 il a retrouvé 80,6 % de ses passagers de 2019, avant la crise sanitaire, avec une « dynamique continue et plus soutenue » au second semestre. Selon les statistiques annuelles de la Direction générale de l’aviation civile (DGAC) disponibles vendredi sur son site Internet, 144,81 millions de voyages en avion ont eu lieu en 2022 en France, Outre-mer compris, que ce soit au départ ou à l’arrivée.

Ces chiffres traduisent une accélération de la reprise : en 2020, le Covid-19 avait divisé par quatre le nombre de passagers aériens sur un an. Et, en 2021, le secteur n’avait retrouvé qu’un voyageur sur deux par rapport à l’avant-crise. En outre, la moyenne lissée sur un an cache une progression constante depuis le reflux du variant Omicron qui a marqué le début de 2022. En décembre, le trafic est ainsi remonté à 93,9 % du même mois de 2019, selon la DGAC qui a relevé une « dynamique continue et plus soutenue à partir du mois de mai ».

Le trafic intérieur, incluant les territoires d’Outre-mer, a représenté 28,7 millions de passagers en 2022 - soit 84,1 % des niveaux de 2019 - tandis que les liaisons internationales - à 116,1 millions de voyageurs - ont atteint 79,8 % de 2019.

Afrique et Outre-mer s’envolent en décembre

Sur le seul mois de décembre, deux groupes de liaisons ont dépassé leur fréquentation de la même période de 2019 : entre la France métropolitaine et l’Afrique (113,5 %) et entre la métropole et l’Outre-mer (104,6 %). Sur l’ensemble de l’année, ces ratios sont respectivement de 88,8 % et de 98,7 %.

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Parmi les autres fréquences ayant connu une reprise supérieure à la moyenne figurent celles vers l’Union européenne (85,2 % de 2019), les Amériques (81,5 %) et la Turquie (106,1 %). En revanche, sans surprise, les vols de ou vers la zone Asie-Pacifique n’ont retrouvé que 54 % de leurs voyageurs d’avant-crise, plombés par la Chine (5,5 %) et, dans une moindre mesure, le Japon (30,7 %). Ces deux pays ont longtemps fermé leurs frontières pour lutter contre la pandémie.

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