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VIDÉO - Un cougar dans la région ?

le lundi 16 janvier 2023
Modifié à 15 h 08 min le 18 janvier 2023
Par Paula Dayan-Perez

pdayan-perez@gravitemedia.com

Une photo prise par le citoyen le 3 janvier 2023 comparant l’empreinte d’un animal et son gant de taille adulte. (Photo : Gracieuseté - Johnny Pocekai)

Un Châteauguois assure avoir croisé un cougar lorsqu’il faisait du motocross au début de janvier au terrain surnommé «le pit de Mercier et Saint-Isidore». Même si le ministère de l'Environnement, de la Lutte contre les changements climatiques, de la Faune et des Parcs (MELCCFP) indique que la présence d’un tel animal dans la région est «très improbable», Johnny Pocekai demeure convaincu et veut mettre en garde la population.

«Je l’ai vu avec mes yeux. C’était un chat. Sa queue était longue comme mon bras, puis il a sauté 6 pieds dans les airs, relate l’homme de 43 ans. L’animal pesait entre 150 livres et 200 livres. Quand il a atterri, avant d’aller dans le fossé, il a tourné la tête puis il m’a regardé, et il avait les oreilles pointues.»

Selon le porte-parole du MELCCFP, Daniel Labonté, il n’est pas impossible que des cougars aient été aperçus en liberté au Québec. «Il peut s’agir d’individus isolés échappés d’élevage ou bien remis en liberté intentionnellement.  D’ailleurs, un tel individu avait été abattu au Québec au début des années 1990.»

Le ministère compile les mentions de cougar crédibles provenant des citoyens depuis plusieurs années. Ceci vise à rassembler l’information au cas où les mentions se multiplieraient dans un secteur ou si une situation particulière survenait, explique M. Labonté.

«Toutefois, malgré ces mentions, aucune occurrence de cougar sauvage ni encore moins de population établie n’ont encore été confirmées au Québec», fait-il valoir, en ajoutant que le citoyen aurait pu avoir plutôt vu un lynx roux.

 

Quelques heures après sa rencontre avec l’animal, M. Pocekai est revenu dans le secteur afin de rassembler des preuves. Il a pris des photos d’empreintes d’un animal qu’il a trouvées sur place. 

Le ministère les a vérifiées. Selon son porte-parole, la photo d’une empreinte dans la terre à côté d’un gant est celle d’un canidé, «probablement un chien de bonne taille». Il souligne que les empreintes observées dans la neige et la boue peuvent différer de la taille de l’empreinte initiale en raison des changements de température.

Pour sa part, le résident de Châteauguay soutient que les gens qui habitent dans la région devraient garder l’œil ouvert.