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Le Ski Alpin, quelles sont les disciplines et les tests pour devenir un champion

Sport d’hiver par excellence, le Ski alpin comprend plusieurs disciplines ainsi que différents tests pour progesser et trouver sa spécialité.
Il existe plusieurs disciplines en ski alpin présentes aux Jeux Olympiques d’hiver ainsi qu’aux championnats du monde de ski. Ce sont toutes des courses contre la montre où le skieur déclenche lui-même le chronomètre à son départ et l’arrête en franchissant une cellule placée sur la ligne d’arrivée.

La descente

La descente est la plus vieilli discipline sportive du ski alpin. Elle en est d’ailleurs aujourd’hui qualifiée de « discipline reine » à l’instar du 100 mètres en athlétisme. Il s’agit de la discipline la plus rapide et ses parcours sont les plus longs. La descente mêle vitesse pure, technique et courage. Les descendeurs les rapides atteignent des vitesses dépassant les 140 km/h.

Le slalom

Le slalom est l’épreuve la technique de toutes les épreuves. Les slalomeurs se doivent d’être rapides, agiles et agressifs. Les parcours de slalom sont les plus courts, mais ils comportent le plus grand nombre de portes représentées par des piquets rouges et bleus. Elles sont espacées de 4 à 15 mètres et on en compte entre 40 et 75.

L’épreuve comporte deux manches disputées sur des parcours différents. Le skieur qui obtient le meilleur temps combiné des deux manches remporte l’épreuve.

Le slalom géant

Il s’agit d’une discipline technique comme le slalom mais qui est plus rapide. Les portes sont cette fois deux piquets reliés par une banderole, et plus espacées (tous les 10 mètres minimum).

Le Slalom géant requiert une grande précision, de la puissance ainsi qu’un bon sens du rythme pour pouvoir enchaîner les virages en perdant le moins de temps possible. L’épreuve se dispute sur deux manches également.

Le slalom super géant

Plus connu sous le nom de Super-G, il s’agit d’un compromis entre la descente et le slalom géant, ce qui rend cette discipline plus technique que la descente mais plus rapide que le slalom géant.

Contrairement à la descente, les compétiteurs ne peuvent pas s’entraîner à pleine vitesse sur le parcours avant la course officielle. Comme ils disposent d’un temps de reconnaissance restreint, ils doivent savoir mémoriser rapidement tous les paramètres techniques de la course.

Le combiné

Il s’agit d’une épreuve où les participants doivent réaliser une manche de descente puis une manche de slalom dans la même journée. Le Total des deux résultats détermine le gagnant de l’épreuve.

Cette épreuve met surtout en valeur les skieurs polyvalents qui savent allier vitesse de la descente et précision du slalom.

Les tests de l’école de ski

Avant de rêver de participer au circuit avec les champions de ski, il faut déjà acquérir les bases et cela commence dès le plus jeune âge. Pour le plaisir ou pour la compétition, l’école de ski française a mis en place un système de graduation du niveau de ski du participant pour l’aider à progresser et pourquoi pas dénicher les futurs Luc Alphand, Jean-CLaude Killy ou Alberto Tomba de demain…

  • L’ourson

Evolution en virages chasse-neige matérialisée par quatre à cinq piquets sur un parcours de type nordique assez facile, suivant une trace directe initiale face à la pente.

  • Le flocon

Enchaînement de sept à huit virages chasse neige avec retour des skis parallèles sur un parcours matérialisé adapté. Trace directe élémentaire en travers de la pente sur une trajectoire plus ou moins rectiligne. Test d’équilibre en glissement face à la pente (par petits sauts, d’un pied sur l’autre, petite bosse…) sur une pente faible.

  • La première étoile

Sur une pente moyenne, enchaînement de virages élémentaires dérapés sur un parcours matérialisé adapté. Trace directe en traversée sur une trajectoire courbe. Pas tournants sur pente faible.

  • La deuxième étoile

Enchaînement d’une dizaine de virages élémentaires perfectionnés, sur un parcours matérialisé adapté, sur pente faible. Trace directe de base, avec franchissement de creux et de bosses. Pas de patineurs de base.

  • La troisième étoile

Enchaînement d’une dizaine de virages de base imposés par dix à douze piquets, sur pente moyenne. Feston (dérapage) simple de base sur pente moyenne. Trace directe perfectionnée en recherche de vitesse, terminée par un dérapage frein, le tout sur pente moyenne.

  • L’étoile de bronze

Tracé non chronométré évalué sur les capacités en virages de base perfectionnés, avec deux changements de rythmes sur pente variée (quinze à vingt portes).

  • L’étoile d’or

Petit slalom type géant, chronométré (50% maximum au dessus du temps de l’ouvreur). Enchaînement technique réalisé en virages et godilles perfectionnés sur terrains variés.

  • compétition

Chamois = slalom spécial

Flèche = slalom géant

Fusée = descente

Aiglon = saut

Freestyle (bosses, half pipe,…)

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